PABLO A L’EUSKAL TRAIL

Pour revenir sur l’Euskal Le début de la course c’est très bien déroulé, on est partis de nuit à 5h00 avec une bonne météo.
Donc départ en short T-shirt. Je redoute que ma tendinite apparue fin avril au niveau du tibia ne se déclare à nouveau, surtout qu’elle a bien contrariée ma préparation. Avec le jour qui se lève on peut profiter des jolis paysages basques malgré un ciel bas. C’est vers 7h30 que la météo commence à faire des siennes avec un grosses averses juste avant l’arrivé du premier ravito au 19ème km.

En suite nous nous dirigeons vers la montée de l’Iparla qui est très raide (pentes à environ 45%) et glissante. S’en suivent plusieurs km sur les crêtes d’Iparla sur lesquelles on ne peut malheureusement pas profiter de la vue qui doit être magnifique, nous sommes en plein brouillard.

A ce moment là les chemins sont très techniques avec des nombreuses pierres glissantes. Après le deuxième ravito du 31 km et environ 5h00 de course on attaque la montée de l’Autza (1306m) avec toujours des chemins gorgés d’eau, de la pluie et une vue qui est toujours bouchée. La montée se passe très bien, le plus problématique est la descente vers les Aldudes où je sens mes quadriceps qui souffrent (ça doit être le manque d’entrainement en descente suite à ma tendinite).

Aux Aldudes (44ème km et 7h30 de course) je croise Christophe, on en profite pour discuter pendant le ravitaillement. Puis on repart vers les sommets. Cette partie jusqu’au prochain ravito ne présente pas de difficultés mis à part celles liées à l’eau (chaussures trempées et chemin glissants).

pablo TTM 2013Au ravitaillement d’Urkiaga (59 km et 10h15 de course) j’en profite pour enfiler la polaire, ils annoncent du mauvais temps sur l’Adi. Bien vu, la montée en plus d’être très raide et longue se fait dans le brouillard, sous la pluie bâtante et le vent. Je me demande ce que je fais la. La descente est tout autant compliquée, ça m’auras appris à descendre avec les bâtons. Il y a deux bénévoles qui pointent au sommet, chapeau bas pour leur courage.
Avant l’arrivée vers la base de vie d’Urepel, il y a une petite difficulté sur le papier qui s’avère être finalement assez compliquée puisqu’elle se fait en sous bois dans des chemins très raides et très glissants.
Arrivé à Urepel (72 km et 13h de course) je me sens plutôt bien, j’en profite pour me ravitailler et changer de chaussettes, remettre de la crème Nok et enfiler un T-shirt manche longue (la nuit risque d’être froide). Je retire donc mon T-shirt du Cosatrail (ça s’avèrera être une grave erreur).
En suite le chemin repars dans une longue montée sans grande difficultés mais avec des chemins très humides. Je sens mon rythme cardiaque qui monte assez haut dans les côtes alors que ça n’était pas le cas avant. Je commence à avoir froid et je ne prends plus de plaisir. Je décide donc d’abandonner, je ne veux pas m’en dégouter.

J’arrête donc à Ronceveaux après 88 km et environ 5000m D+. Je pense que de ne plus avoir le T-shirt du Cosatrail a fortement participé à mon abandon.

Aucun regrets pour cet abandon. C’est une très belle épreuves très bien organisée avec des volontaires on ne peut plus appréciables.

Il faudrait faire des équipes pour l’an prochain que ce soit pour le 2*25, le 2*40 ou le 130 en fonction des niveaux et des envies de chacun.

       

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